Contexte

L’environnement des savanes est caractérisé par une écologie fragilisée par différents facteurs naturels et humains, une raréfaction des ressources naturelles et l'accentuation des conflits d’usage (agriculture, élevage, chasse, cueillette, etc.). La sécurité alimentaire y est en conséquence précaire du fait des risques climatiques aggravés par des sécheresses édaphiques et des fléaux divers qui s’abattent fréquemment sur des exploitations agricoles généralement peu équipées. De ce fait, la pauvreté est largement répandue dans ces savanes.

Le constat de ces contraintes de développement est concomitant au désengagement des Etats avec comme corollaire une recherche agricole nationale en difficulté fonctionnelle ; avec cependant, de nombreuses innovations techniques générés mais dont le niveau d’appropriation reste encore faible.

Au plan collaboratif, alors que les structures nationales de recherche du Sud ont une longue expérience de coopération scientifique avec les institutions scientifiques du Nord, la collaboration Sud-Sud est restée longtemps faible voire quasi-inexistante.

Face à ces enjeux économiques et sociaux, la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (CEMAC) a souhaité, au travers du PRASAC, favoriser les coopérations sous-régionales pour renforcer les capacités institutionnelles et scientifiques des systèmes nationaux de recherche agricole.

Les zones de savanes et de forêts présentent chacune une unité écologique et économique qui justifie un regroupement des efforts entre pays ayant les mêmes enjeux de diversification de l'agriculture et de gestion des ressources naturelles.

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